Il s’agit d’effectuer des mouvements simples, dans une lenteur relâchée, et de porter attention aux gestes, postures et points d’appui. Des chorégraphies sont exécutées de façon coordonnée et globale, dans le respect de la physiologie.

Le mouvement sensoriel cultive la perception, développe les capacités gestuelles, l’aisance, le tonus, les potentialités, les mises en action. On retrouve ses propres rythmes hors des contraintes du monde extérieur. La fatigue, le stress, les tensions et les déséquilibres sont mieux gérés. On goûte au bien-être, pour un meilleur rapport à soi, aux autres.

La pratique du mouvement sensoriel est un auto-soin que la personne peut réaliser seule chez elle.

C’est l’art de rendre visible le monde en nous qui se réorganise sans cesse. Par la recherche d’une gestuelle simple, vraie, harmonieuse, profonde, le travail du silence, du masque neutre ou expressif, c’est une autre Présence qui se donne. Cette forme d’expression révèle une richesse inexplorée de soi et de la relation à l’autre. Elle ouvre le chemin de l’autonomie.

Ton geste deviendra
Le verbe en mouvement
De tout ce que tu n’as jamais osé dire
Jamais osé faire
Libre d’exprimer
Tous tes rêves d’aujourd‘hui

Danis Bois

Cet entretien accompagne la personne par une parole, une écoute sensible qui donne sens à un vécu corporel. Par la description de son expérience intérieure, le langage habille la sensation, la parole résonne et l’être émerge.

Cette parole peut s’accompagner d’un toucher thérapeutique qui ouvre à l’expérience de soi. Un contact doux, précis avec les éléments anatomiques, mobilise les parties du corps par un ensemble de pressions tissulaires. La main fait un bilan, les zones de tensions s’assouplissent, laissant le mouvement interne se révéler. Ce mouvement possède une force innée d’autorégulation propre à tout être humain.

C’est un temps pour se retrouver, se recentrer, explorer de nouvelles manières d’être. C’est un moment de rencontre pour échanger, partager et ancrer l’expérience au sein d’un vécu perceptif commun. Progressivement, une femme peut tisser son appartenance au féminin pour en dessiner son accomplissement.

Prendre soin de son amour, son désir, son plaisir, sa sexualité se décide et s’apprend.

On ne naît pas amoureux, on le devient ! En cultivant son cœur, comme un jardin (A. Lipschitz.)

Par des mises en situations comportementales, dans des scènes de vie, la femme s’exprime dans sa gestuelle sensorielle et se redonne place. Quelle que soit l’aptitude de son corps à se mouvoir, les méditations dynamiques et la danse féminine ouvrent un espace de liberté, de joie profonde. Le goût de l’essence de Vie de la femme se donne.